La pièce reprend le mythe du parricide : le père, la victime, puis le fils, son double presque parfait et son bourreau, enfin la femme, image du destin, celle par qui l’histoire sera conduite à son terme. Chez Norén, les décrochements de langage ne laissent pas place à la psychologie mais à l’inconscient. Dans cette implacable machine en marche se mêlent cruauté et érotisme. Tout est vrai et incertain, comme dans les rêves.